Desabafo 2
Aujourd’hui je
suis fâché, mais aussi triste. Je suis triste à cause de ce pays j’ai adopté. Ce
pays où je me sens chez moi sans devoir renoncer à ce que je suis ou choisir d’en
être autre chose. Ce pays qui m’apprit tant de choses, ce pays qui a su compléter
et cueillir les fruits de mon éducation, ce pays où j’ai appris à travailler et
à payer mes impôts, ce pays où j’aurais pu fonder ma famille si le destin ne m’aurait
pas mené ailleurs. Ce pays où je me suis investi corps et âme dans sa culture,
sa langue, sa société, parce pour y en habiter il en valait la peine. Ce pays
qui m’émerveillé par sa capacité d’être le tout et son contraire. Ce pays qui a
su se montrer ouvert et a su montrer tant de fois d’autres façons de faire. Ce
pays dont j’ai défendu sans cesse que les fantômes du passé étaient vraiment du
passé. Aujourd’hui ce pays continue de montrer que peut être son passée, n’est
pas si passé que ça. Que les fantômes reviennent toujours, hantent toujours et
son réelles. Malheureusement, ce pays est encore capable du meilleur et du
pire. Malheureusement, il semble qu’on est sûr le début de la phase du pire.
Comme un vieux
copain d’adolescence qu’on admirait parce que différent, courageux et plein de
défauts. Qu’on revoit plus tard pour découvrir qu’il est devenu la caricature
vide de ce qu’il était. Les défauts restent, mais le reste n’est plus là. Plus
de flamme, plus de rêve, plus de Cet ami à qui on en veut d’avoir trahi sa mémoire.
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