lundi, mai 26, 2014

Desabafo 2



Aujourd’hui je suis fâché, mais aussi triste. Je suis triste à cause de ce pays j’ai adopté. Ce pays où je me sens chez moi sans devoir renoncer à ce que je suis ou choisir d’en être autre chose. Ce pays qui m’apprit tant de choses, ce pays qui a su compléter et cueillir les fruits de mon éducation, ce pays où j’ai appris à travailler et à payer mes impôts, ce pays où j’aurais pu fonder ma famille si le destin ne m’aurait pas mené ailleurs. Ce pays où je me suis investi corps et âme dans sa culture, sa langue, sa société, parce pour y en habiter il en valait la peine. Ce pays qui m’émerveillé par sa capacité d’être le tout et son contraire. Ce pays qui a su se montrer ouvert et a su montrer tant de fois d’autres façons de faire. Ce pays dont j’ai défendu sans cesse que les fantômes du passé étaient vraiment du passé. Aujourd’hui ce pays continue de montrer que peut être son passée, n’est pas si passé que ça. Que les fantômes reviennent toujours, hantent toujours et son réelles. Malheureusement, ce pays est encore capable du meilleur et du pire. Malheureusement, il semble qu’on est sûr le début de la phase du pire.

Comme un vieux copain d’adolescence qu’on admirait parce que différent, courageux et plein de défauts. Qu’on revoit plus tard pour découvrir qu’il est devenu la caricature vide de ce qu’il était. Les défauts restent, mais le reste n’est plus là. Plus de flamme, plus de rêve, plus de Cet ami à qui on en veut d’avoir trahi sa mémoire.

Desabafo

J’ai grandi avec l’espoir de l’Europe.
Le premier jour de l’an dont j’ai mémoire c’est le jour où mes deux pays, l’Espagne et le Portugal on rejoint ce qui était la Communauté Economique Européenne. Je me souviens de avoir l’impression d’une évidence ; « Mais bien sûr, on n’était pas déjà partie de l’Europe avant ? » Aujourd’hui, j’ai l’impression inverse ; « Mais les autres, ils ne sont plus partie de l’Europe maintenant ? »  Peut-être pas, peut-être plus, peut-être qu’on nous a volé ce rêve.
Bien sûr que je vous rends responsables. VOUS, tous ces politiciens irresponsables qui pensaient pourraient en faire de l’Europe la paillasse de votre ineptie et le soufre douleur de votre incompétence. Mais aussi VOUS, électeurs libres qui avez eu le plus à gagner de ce beau rêve et qui en avez le plus à perdre. N’épargnons pas responsabilité individuel, c’est pour ça on vit en démocratie. VOUS choisissez, VOUS êtes responsables. Quand les conséquences viendront, et elles viendront si NOUS continuos, vous les payerez. Bien sûr, MOI aussi.
Il paraît que c’est comme ça la démocratie.